4 adolescents sur 5 mettent en danger leur vie actuelle et future selon l’OMS. Savez-vous comment ?

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« La majorité des adolescents du monde ne sont pas assez actifs physiquement, ce qui met en danger leur santé actuelle et future. »

Une nouvelle étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) , publiée hier sur The Lancet Child & Adolescent Health, révèle que les adolescents ont une pratique insuffisante de l’activité physique. Loin d’être anodin, le résultat de cette recherche amène l’OMS à demander « une intensification urgente de la mise en œuvre de politiques et de programmes efficaces connus » pour « accroître l’activité des adolescents ».

Pour cette étude, 1,6 million d’adolescents scolarisés de 11 à 17 ans ont été suivis de 2001 à 2016, dans 146 pays. Il en résulte que 4 adolescents sur 5 ne pratiquent pas une activité physique suffisante. Et leur manque d’activité n’est pas sans conséquence, car « il met en danger leur santé actuelle et future ». Pour Regina Guthold, docteur et co-auteur de l’étude, « il faut prendre des mesures urgentes ».

Pratiquer une activité physique modérée à intense pendant au moins 1 heure par jour « améliore la forme cardiorespiratoire et musculaire ainsi que l’état des os et la santé cardiométabolique, et a des effets positifs sur le poids » mais aussi « le développement cognitif et la socialisation ». Effets qui « continuent de se faire ressentir à l’âge adulte ».

Selon le docteur Fiona Bull, co-auteur de l’étude, les gouvernements ont leur rôle à jouer dans « le développement de toutes les formes d’activités physiques » mais aussi dans la mise en place « d’environnements sûrs » pour que les jeunes puissent pratiquer une activité physique seul sans risque.

« Ces politiques doivent favoriser le développement de toutes les formes d’activité physique, notamment moyennant l’éducation physique, le jeu actif et les activités récréatives, et mettre en place des environnements sûrs pour que les jeunes puissent marcher et faire du vélo sans surveillance. Une action globale doit être engagée en mobilisant de multiples secteurs et parties prenantes, notamment les établissements scolaires, les familles, les prestataires d’activités sportives et récréatives, les urbanistes et les responsables municipaux et communautaires. »

Lors de la présentation de l’étude, Leanne Riley, co-auteur de l’étude, mettait en cause la « révolution électronique » et le temps passé devant des écrans.

Les adolescents les plus concernés par ce manque d’activités sont ceux qui vivent dans des pays à revenu élevé. 86% des adolescents des pays à revenu élevé sont concernés contre 36% dans les pays à faible revenu.

M.C.


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