
« Nos demandes ont encore une fois été ignorées. Malheureusement, il n’y a pas d’antécédents de débats sur de telles lois dans nos assemblées. Les résolutions qui violent la liberté religieuse sont adoptées sans aucune réflexion. »
Au Pakistan, les minorités religieuses et les défenseurs des droits s’inquiètent d’un nouvel amendement ajouté à la loi sur le blasphème.
Insulter les compagnons, épouses et membres de la famille du Prophète, est désormais passible d’une peine de 10 ans d’emprisonnement, assortie d’une amende d’un million de roupies, soit environ 4 000 euros. La peine prévue auparavant était de 3 années d’emprisonnement.
Peter Jacob est le directeur exécutif du Centre pour la justice sociale. Cet amendement est selon lui « une évolution malheureuse ».
Il s’est exprimé devant un rassemblement d’activistes et d’avocats le 17 janvier à Lahore.
« Nos demandes ont encore une fois été ignorées. Malheureusement, il n’y a pas d’antécédents de débats sur de telles lois dans nos assemblées. Les résolutions qui violent la liberté religieuse sont adoptées sans aucune réflexion. »
Il l’affirme, « l’amendement encouragera la haine et la violence fondées sur la religion ».
M.C.
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