Australie : la France promet de lutter contre la haine antisémite

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Le président de la République Emmanuel Macron a promis le 14 décembre que la France continuerait "de lutter sans faiblesse contre la haine antisémite" et exprimé "ses pensées" pour les victimes de la fusillade qui a fait onze morts en Australie sur la célèbre plage de Bondi, à Sydney.

La France "partage la douleur du peuple australien et continuera de lutter sans faiblesse contre la haine antisémite qui nous meurtrit tous, partout où elle frappe", a réagi le chef de l'État sur le réseau social X, dénonçant "une attaque terroriste antisémite (qui) a frappé des familles rassemblées pour célébrer Hanouka".

La classe politique française a condamné sur le même réseau social la fusillade de Sydney, à l'image de Jean-Luc Mélenchon, le leader de LFI, qui a dénoncé un "ignoble terrorisme antisémite de masse" et fait part de son "affliction et compassion pour les malheureuses familles lâchement frappées".

Le président du RN Jordan Bardella a exprimé sa "solidarité avec l'Australie et la communauté juive australienne". "Pensées pour les nombreuses victimes et leurs proches, tragiquement endeuillés en cette fête de Hanouka", a-t-il ajouté. 

"Une fête juive transformée en scène de massacre…", a déploré Laurent Wauquiez, le patron des députés LR, soulignant que "l'antisémitisme tue" et exprimant ses "pensées aux victimes et à la communauté juive frappée une fois de plus".

"L'antisémitisme est un poison mortel. Nous ne tolérerons jamais que la haine dicte sa loi, ni à Sydney, ni ailleurs", a écrit le chef des députés Renaissance, Gabriel Attal, sur X.

Le député PS Jérôme Guedj a, pour sa part, appelé à un rassemblement dans la soirée pour exprimer notre solidarité (...) partout où il y a des allumages publics" de Hanouka.

Les représentants de la la communauté juive de France ont exprimé leur "sentiment d'horreur" face à cette "attaque lâche et meurtrière".

"Terrorisme antisémite. Une fois de plus. Après Washington en mai ou Manchester en octobre, c'est Sydney qui est frappée par un attentat terroriste antisémite", a déploré sur X le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi.

Mais, a-t-il ajouté, "ces terroristes ne gagneront pas et la vie juive ne reculera pas. Ni à Sydney, ni à Paris, ni ailleurs".

Le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez a demandé vendredi aux préfets de "maintenir une vigilance maximale" et de "renforcer les dispositifs de sécurisation des offices" et des rassemblements dans la perspective des fêtes religieuses chrétiennes de fin d'année et juives de Hanouka.

"On sait qu'il y a besoin de sécurité parce que le risque vis-à-vis de la communauté juive a augmenté" depuis le 7 octobre 2023, date de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël, a estimé sur BFMTV le président de l'Union des étudiants juifs de France, Yossef Murciano.

"Les antisémites ne veulent plus voir de juifs dans l'espace public et c'est ça le plus grand danger", a-t-il déploré. "Cette bougie de l'espoir, cette bougie de pouvoir vivre son judaïsme fièrement dans le pays qu'on a choisi, dans le pays dans lequel on est né, et pour les Australiens, de pouvoir le faire comme ils le font chaque année sur cette plage-là", "c'est ça qu'ils ont voulu éteindre", a-t-il poursuivi.

La Rédaction (avec AFP)

Crédit image : Shutterstock / Victor Velter


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