Basilique Saint-Pierre à Rome : un homme urine sur l’Autel de la Confession
Vendredi 10 octobre un homme est monté sur l’Autel de la Confession dans la basilique Saint-Pierre au Vatican et a uriné dessus. Un rite de réparation ordonné par le pape s’est tenu trois jours plus tard dans le but de "restaurer la sainteté du lieu".
"Un acte choquant". Voilà comment le quotidien italien Il Tempo qualifie l’acte d’un homme qui a uriné sur l’Autel de la Confession au Vatican, le 10 octobre dans la matinée. Après avoir contourné les tourniquets qui entourent l’autel, il a baissé son pantalon et à profaner ce lieu. Il a été rapidement interpellé par des agents présents sur place, devant une foule de centaines de fidèles et de touristes.
Un rite de réparation ordonné par le pape Léon XIV s'est tenu trois jours plus tard, "afin de restaurer la sainteté du lieu et de demander pardon à Dieu pour l'injure commise". Il a été présidé par le cardinal Mauro Gambetti, archiprêtre de la basilique Saint-Pierre et vicaire général du pape pour la Cité du Vatican. C’est une procession pénitentielle qui vise à asperger l’autel et les murs avec de l’eau bénite et à l’encenser afin de purifier les lieux.
De nombreuses vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux cumulant des centaines de milliers de vues. Dans les commentaires, les internautes se sont dits indignés de cette profanation. "Honteux ! Ce n’est pas une question de religion mais du civisme et respect", pouvait-on lire.
L’Autel de la Confession est un espace sacré pour les catholiques qui permet d’apercevoir d’en haut le tombeau de saint Pierre. Le mot "Confession" évoque le martyr de Pierre à Rome.
Le pape Léon XIV aurait demandé des comptes au service de sécurité présents à l’intérieur de la basilique. En effet, déjà en février, un homme était monté sur l’autel afin de jeter au sol plusieurs candélabres de 1865 placés là pour une célébration liturgique. En juin 2023, c’est un homme nu qui a sauté sur l’autel pendant la messe avec une pancarte sur laquelle il était écrit “Sauvez les enfants d’Ukraine”.
Mélanie Boukorras
