Belgique : Une campagne de pub encourage les étudiantes à se prostituer

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Vous ne rêvez pas… « Hey les étudiantes ! Améliorez votre style de vie… Sortez avec un Sugar Daddy »... Voilà la proposition d’un site de rencontres peu scrupuleux

Sur les campus universitaires et aux abords des universités, des panneaux publicitaires (5X3m) placés sur une dizaine de véhicules sillonnent les rues et encouragent purement et simplement les étudiantes à arrondir les fins de mois en se prostituant. Ou de manière plus « poétique », de rencontrer des « sugar daddies »... Traduisez des hommes d’âges mûrs et suffisamment à l’aise financièrement pour subvenir aux besoins d’une ou plusieurs jeune(s) femme(s).

Et selon Le Soir, la cible est clairement identifiée. Il n’y a pas d’ambiguïtés.

« Car si l’entreprise vend du « Fifty shades of grey » hautement glamourisé, la réalité, elle est celle de la prostitution étudiante. »

Le site RichMeetBeautiful ambitionne d’enregistrer 300 000 nouvelles inscriptions d’ici la fin de l’année 2018. Malheureusement, selon le sociologue Renaud Maes, le seul chercheur à avoir enquêté sur la prostitution étudiante en Belgique, le risque est limité pour ces entreprises dont les juristes assurent les arrières.

« Ces firmes ont généralement des avocats très calés. »

Le PDG de la société Sigurd Vedal, minimise d’ailleurs les faits :

« On ne promeut pas la prostitution, mais l’aspect financier fait partie de toute relation. »

Renaud Maes essaie quant à lui de tirer la sonnette d’alarme au sujet de la « précarisation grandissante des étudiants ».

« Si l’on veut réellement endiguer cette prostitution, il ne suffit pas d’empêcher que la publicité arrive aux étudiants, mais il faut faire en sorte qu’elle ne soit pas pertinente et lutter contre la précarité. »

La rédaction


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