Plus d’un an après l’incendie de l'église anglicane St. Anne de Toronto en juin 2024, les autorités canadiennes ont annoncé ouvrir une enquête pour incendie criminel, le 24 novembre. Une annonce qui a suscité tristesse et prière au sein de la communauté chrétienne de la ville.
Lundi 24 novembre, le Service de police de Toronto a publié un communiqué annonçant l’ouverture d’une enquête pour incendie criminel suspecté après la destruction de l’église anglicane St.Anne au Canada, le 9 juin 2024, rapporte Christian Post.
Le lendemain, le diocèse anglican de Toronto et de l’église St. Anne’s ont publié une déclaration conjointe. Ils se sont dits "profondément attristés par cette nouvelle" et ont affirmé coopérer pleinement à l'enquête. L’évêque du diocèse de Toronto, Kevin Robertson, a expliqué que la communauté chrétienne est dévastée d'apprendre que l'incendie "aurait pu être déclenché délibérément".
"Nous sommes dévastés d’apprendre que l’incendie qui a détruit la congrégation de l’édifice Sainte-Anne sur Gladstone aurait pu être déclenché délibérément. Alors que cette nouvelle réalité s’impose, nous prions pour la congrégation de Sainte-Anne. Puisse-t-elle continuer à être une lumière pour la communauté, apportant espoir et compassion à ceux qui en ont besoin. Nous prions pour la ou les personnes qui ont pu perpétrer cet acte, afin qu’elles puissent chercher pardon et guérison."
La Révérende et prêtresse responsable de St. Anne’s, Hannah Johnston, a également partagé son espoir que la communauté de l’église continue de servir Dieu quelles que soient les circonstances.
"Notre foi nous dit qu’il y a de l’espoir même face à la souffrance et à la mort, et qu’une vie nouvelle peut jaillir des cendres. L’Église, ce sont les personnes qui se rassemblent pour adorer et servir les autres, et nous avons hâte de continuer à adorer et à servir dans ce quartier pendant encore de nombreuses années."
Depuis des années, des attaques incendiaires visant des églises se sont multipliées dans le pays. Ces actes sont en partie alimentés par des rumeurs concernant la présence de milliers de tombes d’enfants autochtones sur des sites d’anciens pensionnats dirigés par les catholiques.
Elormise Pierre