Catastrophe écologique : Le Pantanal, plus grande zone humide tropicale du monde, brûle

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« Des incendies d’une ampleur sans précédent brûlent actuellement dans la réserve de biosphère du Pantanal et menacent de se propager dans la zone de conservation du Pantanal, site du patrimoine mondial. »

Le Pantanal est la plus grande zone humide tropicale de la planète. Située au centre-ouest du Brésil, cette région est connue pour l’abondance et la diversité de sa faune et de sa flore. Elle est actuellement en proie à « des incendies d’une ampleur » sans précédent.

Réserve de biodiversité, l’Aire de conservation du Pantanal fait partie du Patrimoine Mondial. Ce site « joue un rôle clé dans la dispersion des matières nutritives au gré des crues ainsi que dans le maintien des stocks de poissons dans le Pantanal ». Plusieurs espèces menacées y vivent telles que le tatou géant, le grand fourmilier, la loutre géante, le cerf des marais et l’ara hyacinthe. On y voit également des jaguars et un grand nombre d’espèces de plantes aquatiques.

Ce lieu est désormais menacé par des « incendies sans précédent », alerte l’UNESCO.

« Des incendies d’une ampleur sans précédent brûlent actuellement dans la réserve de biosphère du Pantanal et menacent de se propager dans la zone de conservation du Pantanal, site du patrimoine mondial. »

En cause, une « mauvaise saison des pluies ». Le fleuve Paraguay est au plus bas, tout comme le taux d’humidité, tandis que les températures sont élevées. C’est ainsi que des « incendies dévastateurs » ont fait brûler « environ 1,6 million d’hectares ».

« Les vents violents et la localisation des incendies actifs font que le site est en extrême danger. Cela représente une menace existentielle pour la biodiversité de la forêt, notamment pour les animaux qui ne peuvent pas se déplacer rapidement comme par exemple les caïmans, les serpents et les tapirs, qui sont particulièrement menacés. »

Selon l’Université Fédérale de Rio, plus de 2,3 millions d’hectares on été brûlés depuis le début de l’année 2020.

Vinicius Silgueiro, de l’ONG Institut Centre de Vie (ICV), pense que la sécheresse n’est pas la seule responsable de ces incendies sans précédent et déplore le « sentiment d’impunité » et le « manque de moyens des organes publics de protection environnementale ».

M.C.

 


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