Cessez-le-feu entre Israël et le Hamas : "Le début d’une ère de foi, d’espoir et de Dieu"

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Le 13 octobre, les vingt derniers otages vivants, qui étaient encore retenus captifs par le Hamas dans la bande de Gaza, ont été libérés en échange de 1 968 prisonniers palestiniens. "C’est un jour pour rendre grâce au Dieu tout-puissant d’Abraham, d’Isaac et de Jacob", a déclaré le président américain Donald Trump lors d’un discours à la Knesset.

Israël a annoncé avoir libéré 1 968 prisonniers palestiniens en échange de la libération des vingt derniers otages vivants qui étaient encore retenus captifs par le Hamas dans la bande de Gaza, le lundi 13 octobre.

Ce transfert s’inscrit dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, conclu sous l'égide du président américain Donald Trump, deux ans après les attaques du 7 octobre 2023.

Sur la place des Otages à Tel-Aviv des milliers de personnes étaient présentes pour accueillir les otages. Certains avaient le visage grave, d'autres souriaient, beaucoup s'étreignaient alors que résonnait la chanson Habayta (à la maison en hébreu NDLR), en boucle dans les haut-parleurs.

À Ramallah, en Cisjordanie occupée, une explosion de joie a accompagné l'arrivée des premiers cars transportant les prisonniers palestiniens libérés. Dans la bande de Gaza, des foules se sont aussi rassemblées pour les attendre. Dans un communiqué du Hamas, le mouvement islamiste a déclaré que la libération des prisonniers palestiniens était une "réussite nationale".

"Rendre grâce au Dieu tout-puissant d’Abraham, d’Isaac et de Jacob"

Lundi, le président américain Donald Trump était invité à la Knesset, le parlement israélien, pour évoquer la libération des otages et le cessez-le-feu. Il a été ovationné pendant deux minutes et demie par les parlementaires réunis en séance plénière, rapporte The Times Of Israel.

Dans sa prise de parole, Donald Trump a fait de nombreuses allusions à Dieu, symbole d’une paix possible dans la région :

"Ce n’est pas seulement la fin de la guerre, c’est aussi la fin d’une ère de terrorisme et de mort, et le début d’une ère de foi, d’espoir et de Dieu. [...] C’est un jour pour rendre grâce au Dieu tout-puissant d’Abraham, d’Isaac et de Jacob."

Le président américain a également évoqué l'"aube historique d'un nouveau Moyen-Orient" grâce à la fin du conflit. "Après tant d'années de guerre et de dangers incessants, le ciel est aujourd'hui calme, les armes et les sirènes se sont tues, le soleil se lève sur une terre sainte enfin en paix. Une terre et une région qui, si Dieu le veut, vivront en paix pour l'éternité", a-t-il déclaré.

En deux ans, plus de 67 000 Gazaouis ont été tués, dont près de 19 500 enfants, selon l'UNICEF. Des données qui proviennent du ministère de la santé de l'Autorité palestinienne, considérées comme fiables par les Nations unies et les organisations humanitaires. Lors du discours de Donald Trump, deux députés du parti communiste Hadash ont brandi des pancartes sur lesquelles il était écrit : "Reconnaissez la Palestine". Ils ont également scandé des slogans contre le "génocide" à Gaza, mot employé par les Nations Unies mais rejeté par le président Donald Trump. Les deux élus ont été expulsés à l'extérieur par le service de sécurité. 

En Israël, au moins 1 200 personnes ont été tuées, dont 37 enfants toujours selon l'UNICEF. 

Mélanie Boukorras (avec AFP)

Crédit image : Shutterstock / Brian Jason

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