
Le peuple palestinien continue de "survivre dans des conditions inacceptables, contraint une fois de plus par la force de quitter ses terres", a dénoncé mercredi le 17 septembre Léon XIV au lendemain du lancement d'une offensive militaire israélienne majeure qui accélère la fuite des habitants de Gaza.
"J'exprime ma profonde solidarité avec le peuple palestinien à Gaza, qui continue de vivre dans la peur et de survivre dans des conditions inacceptables, contraint une fois de plus par la force de quitter ses terres", a déclaré le pape américain à la fin de son audience générale hebdomadaire place Saint-Pierre, au Vatican.
"Chaque personne a toujours une dignité inviolable, qui doit être respectée et protégée", a-t-il ajouté alors que l'armée israélienne a lancé dans la nuit de lundi à mardi une offensive terrestre sur la ville de Gaza, les troupes progressant mardi vers le centre de la plus grande ville du territoire palestinien, a déclaré un responsable militaire à des journalistes. Un responsable militaire israélien estime à "2.000 à 3.000" le nombre de combattants du Hamas dans la ville de Gaza.
Une offensive largement condamnée à l'étranger. La France a notamment appelé le gouvernement à "mettre fin à cette campagne destructrice, qui n’a plus de logique militaire", dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Soulignant le "contexte humanitaire et sanitaire d'une gravité extrême marqué la famine, l'absence d’accès aux biens de première nécessité et aux soins d’urgence", Paris a de nouveau appelé Israël à "lever immédiatement toutes les restrictions imposées à l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza", et à "reprendre au plus vite les négociations en vue d’un cessez-le-feu et de la libération de tous les otages".
L'armée israélienne a annoncé le 17 septembre avoir frappé plus de 150 cibles à travers Gaza-ville depuis le déclenchement la veille d'une offensive terrestre majeure destinée à y détruire le Hamas.
De son côté, la Défense civile de Gaza, organisme de premiers secours opérant sous l'autorité du Hamas, a annoncé mercredi la mort de 12 personnes dans des frappes ou tirs israéliens sur l'ensemble du territoire, après avoir fait état de plus de 46 morts mardi.
Le chef de l'Église catholique a renouvelé ses appels "à un cessez-le-feu, à la libération des otages, à une solution diplomatique négociée et au plein respect du droit international humanitaire."
La Rédaction (avec AFP)