"Dieu te gardera même si on te tire dessus" : l’église du pasteur Cospiel visée par des tirs

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Sur Instagram, le pasteur et évangéliste Cospiel a récemment indiqué que son église avait été la cible de plusieurs tirs le 18 mars dernier. Une occasion pour lui de revenir sur les réalités et les difficultés de son ministère. InfoChrétienne a contacté le pasteur qui nous a fait part d'un "niveau de persécution assez compliqué".

Dans un post Instagram publié le 18 mars, le pasteur Cospiel (de son vrai nom Pierre Bodin NDLR) a partagé une vidéo dans laquelle on peut voir la marque d’un impact de balle dans la vitre de son église située à Alfortville dans le 94. "On cherchera à te faire mourir mais on y arrivera jamais, au nom de Jésus" a écrit le pasteur. "Dieu te gardera même si on te tire dessus", a-t-il poursuivi en légende.

InfoChrétienne a contacté Cospiel qui nous a partagé les circonstances de cet évènement qui s'est déroulé le 15 février dernier. "On était en pleine répétition pour la clôture de notre évènement (jeûne de 40 jours) prévu le lendemain" a-t-il précisé avant d'ajouter "il y a eu des détonations et les vitres ont explosé". Aucun croyant présent dans l'église n'a été blessé.

Un "niveau de persécution assez compliqué"

Sur Instagram l'évangéliste a également révélé les difficultés auxquelles il fait face dans l'exercice de son ministère, évoquant un "acharnement du diable" sur sa vie.

"J’ai servi dans la persécution, j’ai été trahi par mes amis. [...] Ma santé a été tellement combattue. Je me suis senti si seul dans le ministère. On m’a combattu pour mes prises de position jusqu’à tirer sur nous. J’ai déménagé 5 fois en 5 ans car on donnait mon adresse sur Twitter. [...] Je ne peux pas tout vous dire, mais imaginez un acharnement du diable sur ma vie."

"C'est un niveau de persécution assez compliqué", nous a confié Cospiel qui a ajouté faire face à de nombreuses intimidations physiques et menaces de mort par message privé.

" Il y a même un soir, un mardi, un groupe de personnes est venu à l’église pour en découdre. Ils ont dit on est venu voir Cospiel. Ils étaient environ huit. Ils fumaient et disaient : on ne bouge pas tant qu’on n’a pas vu Cospiel. [...] Donc c’est un niveau de persécution assez compliqué. On a  déjà dû m’escorter avec huit agents de sécurité [...] Et j’ai déjà reçu des messages en privé de menaces de mort."

Il estime qu'il est important de montrer la "réalité", et "d'arrêter de ‘FAKE’ le ministère". C'était également l'objectif de son premier livre, "Rejeté, pardonné, sauvé", publié aux éditions Première Partie. Il affirme avoir souhaité "briser l'image du pasteur parfait" avec cet ouvrage. "Les pasteurs sont des hommes comme les autres, c'était important pour moi de montrer mes luttes, mes difficultés, mes hauts, mes bas", nous avait-il expliqué dans un précédent entretien.

Cospiel a lancé un appel pour trouver une nouvelle salle sur Paris. "C’est urgent qu’on déménage" a-t-il écrit. Il invite tous ceux qui auraient une adresse à partager, à lui écrire sur Instagram ou sur le compte de l’église. Il est également possible d'envoyer un mail à : [email protected].

Mélanie Boukorras

Crédit image : cospiel / Instagram 

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