En Inde, une veuve, mère de 4 enfants, persécutée pour sa foi, a été retrouvée morte

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« Je lui ai toujours dit que nous prions pour elle et que tout ira bien. Nous n’aurions jamais pu imaginer qu’elle ferait face à une telle brutalité. Elle a été violée puis assassinée par des extrémistes religieux pour sa foi chrétienne. »

Bajjo Bai Mandavi était une veuve, mère de quatre enfants dans le village de Chhattisgarh, en Inde. Devenue chrétienne il y a trois ans, elle n’a depuis connu que la persécution. Son corps a été retrouvé à proximité de son village, quatre jours après qu’elle soit partie chercher du bois de chauffage. Elle était méconnaissable.

Les restes de son corps à moitié nu ont été retrouvés par un conducteur de tracteur.

Les membres de sa famille et les leaders chrétiens affirment qu’elle a été violée, puis tuée. Mais, selon eux, les autorités ont préféré requalifié sa mort en « attaque par un animal sauvage ». Bhajnath Mandavi, son beau-frère, explique à Morning Star News :

« Il n’y a aucun moyen de savoir qui étaient les personnes qui ont violé ma belle-sœur et l’ont ensuite assassinée, alors la police et les autorités ont préféré appeler cela une attaque par un animal sauvage. »

Pourtant, le chef du village a admis que, s’il était habituel que des animaux sauvages attaquent des hommes dans le désert, aucune attaque de ce genre n’avait eu lieu dans cette zone.

Pour le pasteur Siya Yadav, qui s’est rendu sur place, le corps a probablement été dévoré en partie par des animaux post-mortem.

« Nous avons pu voir qu’elle est morte à un endroit où reposait un tas de bois. Il y avait des marques évidentes qu’elle avait été traînée par un animal sauvage à un autre endroit, et de là au troisième endroit. »

Depuis sa conversion au christianisme il y a trois ans, Bajjo avait connu la persécution dans son village. Plus personne ne lui adressait la parole depuis qu’elle avait quitté l’hindouisme. Elle recevait également de violentes menaces de la part d’extrémistes hindous. Bajjo n’avait pas le droit d’utiliser le robinet du village et devait parcourir des kilomètres pour trouver de l’eau. Seule avec ses enfants depuis la mort de son mari il y a quatre ans, Bajjo a toujours refusé de renier Jésus.

Le pasteur Salam dirige l’église de 120 personnes que Bajjo fréquentait avec ses enfants. Il affirme ne pas avoir pris la mesure du danger.

« Je lui ai toujours dit que nous prions pour elle et que tout ira bien. Nous n’aurions jamais pu imaginer qu’elle ferait face à une telle brutalité. Elle a été violée puis assassinée par des extrémistes religieux pour sa foi chrétienne. »

Bajjo laisse derrière elle ses quatre enfants, âgés de 6, 8, 12 et 17 ans. Bhajnath Mandavi, son beau-frère, va prendre soin des deux plus jeunes. L’ainé travaille dans l’État du Tamil Nadu. L’enfant de 12 ans est pris en charge par d’autres membres de la famille.

M.C.

 

 

 


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