Rentrer du travail après une dure journée et faire un détour par la pâtisserie, s’offrir un soda au bureau pour finir la journée, piquer un bonbon dans le paquet d’un ami...
Fatigue, stress, surmenage, déprime, mauvaises habitudes... Et nous voilà en proie au désir de sucre ! Mais qu’est-ce qui peut bien nous conduire dans ces petits errements du quotidien ? D’où vient ce lien émotionnel avec le sucre ? Il ne fait pourtant pas partie des indispensables. Si nous avons besoin de glucose pour nos muscles, notre métabolisme et notre cerveau, ce n’est jamais vers cette forme raffinée, que nous devrions nous tourner, et nous le savons bien !
Kimberly Taylor, s’est elle-même posée toutes ces questions. Elle a compris que dans son cas, les raisons de ce réflexe de compensation remontaient à son enfance, lorsque sa mère luttait pour maintenir le foyer à flot, et compensait son absence par de l’argent laissé à disposition pour acheter des bonbons. Et ces bonbons ont agi comme un anti-douleur émotionnel. Ils ont permis à la petite fille de traverser cette étape d’inconfort et de souffrance.
Il se trouve que l’ingestion de sucre active le même neurotransmetteur que la cocaïne et la morphine. Le sucre active la voie de la « récompense » en stimulant la sécrétion de dopamine. Mais tout comme pour la cocaïne et la morphine, un effet addictif s’installe peu à peu dans l’organisme.
À la difficulté émotionnelle, s’ajoute alors une composante biologique, et il n’en faut pas plus pour mettre en place des mécanismes difficiles à dénouer.
Une fois que Kimberly a compris ce qui l’entravait et créait une addiction difficile à contrôler, elle s’est emparée des promesses de la Parole de Dieu.
Il guérit ceux qui ont le coeur brisé, Et il panse leurs blessures.
Psaume 147:3
Kimberly pesait 108 kilos quand elle a commencé son parcours. La jeune femme décida de lutter contre ce phénomène de compensation et de répcompense. À chaque fois que ses émotions la conduisaient vers la consommation de sucre, elle choisissait de les affronter et de demander au Seigneur de lui donner la force d’y résister.
Elle a décidé de ne plus s’arrêter à la pâtisserie après le travail, de ne plus boire ce soda au travail, car ils n’étaient qu’une manière de détourner un problème plus profond. Elle a choisi de traiter le mal à la racine avec l’aide de Dieu, et en développant de nouvelles habitudes dans sa vie.
Et elle a réussi son pari, elle a perdu ses kilos superflus et a retrouvé son équilibre émotionnel. Au travers de son blog, Take Back Your Temple, elle conseille aujourd’hui les chrétiennes qui souhaitent vivre la même liberté qu’elle.
La rédaction