Il finira ce qu’il a commencé !

Il finira ce qu’il a commencé !

Je me réjouis de te retrouver aujourd’hui pour méditer ensemble le verset du jour qui se trouve dans Philippiens, chapitre 1, verset 6, que je t’invite à lire avec moi : "Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la poursuivra jusqu’à son terme, jusqu'au jour de Jésus-Christ."

Rien ne peut égaler la patience de Dieu. Elle est source de salut, car c’est par elle que Dieu nous repêche même lorsque tout, autour de nous, s’évanouit ou que nous nous retrouvons nous-mêmes dans une position délicate.

Les paroles prononcées ici par l’apôtre Paul dans ce verset se trouvent à l’intérieur d’une prière qu’il adresse à Dieu en faveur des chrétiens de Philippes. L’apôtre est reconnaissant envers Dieu pour cette Église. Il ne peut oublier le souvenir des bons moments passés ensemble avec ses frères et sœurs.

C’est la raison pour laquelle, il le dit ouvertement qu’il ne cesse de prier pour eux tous. Et sa prière a un objet précis et clair : il est heureux de constater à quel point les progrès de ces frères et sœurs sont pour lui, un sujet de joie parce qu’ils avancent spirituellement, et par leur canal, l’Évangile du Christ produit des fruits dignes de la repentance.

Cependant, un problème demeure et c’est l’objet de notre méditation d’aujourd’hui : Dieu rendra parfaite son œuvre bonne en nous. Dit comme cela, on n’aperçoit pas forcément ce qui se passe ici. Quelqu’un pourrait se dire : la prière de l’apôtre s’ouvre avec une note positive où on le voit remercier le Seigneur pour la foi, la fidélité des chrétiens de Philippes ?

En plus, il l’a dit lui-même que leur manière de prendre part à l’Évangile de Christ était exemplaire ! Pourquoi encore parle-t-il d’une œuvre bonne qu’il faut encore parfaire, autrement dit non achevée ?

En effet mon ami (e), nous chrétiens, sommes un chantier inachevé. Bien que nous ayons été sauvés, nous sommes encore dans la course ayant les yeux fixés sur le retour du Seigneur. C’est seulement en ce jour-là que nous pourrons définitivement nous reposer. Par exemple, la condition de notre sanctification.

Lequel d’entre nous peut se dire qu’il est parfaitement saint, irréprochable, un modèle permanent pour les autres ? personne. Il y a toujours en chacun de nous des fissures plus ou moins visibles, mais Dieu continue de nous travailler et il promet qu’un jour, cette bonne œuvre initiée par lui, sera menée jusqu’à la perfection.

La réalité de la sanctification nous rappelle qu’elle est un état présent, c'est-à-dire que le croyant est saint en Jésus-Christ ; un devenir, c'est-à-dire que le croyant est invité à être et à vivre continuellement dans la sanctification.

Enfin, la sanctification est une attente, c'est-à-dire que le croyant est saint et vit dans la sainteté mais il lui arrive de connaître des échecs sur le plan moral, éthique ou spirituel. C’est pourquoi, ayons de l’amour, de la patience et de la douceur envers ceux qui ne sont pas aussi spirituellement forts que nous.

Prions pour les faibles car les autres aussi ont prié pour que nous soyons forts un jour. Aimons-les, continuons à prier pour eux. S’il faut dire la vérité, qu’elle soit dite avec amour. Soyons inspirés par la patience de Dieu et imitons sa compassion.

Passe une bonne journée et que Dieu te bénisse.

Gabriel Oleko


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