
Les violentes inondations qui ont frappé l’État du Texas aux États-Unis, depuis le 4 juillet ont fait plus de 80 morts selon les autorités. Parmi les personnes portées disparues, figurent dix jeunes filles qui participaient à un camp d’été chrétien, ainsi qu'une de leur monitrice.
Le 4 juillet dernier, des inondations meurtrières ont touché le Texas, dans le sud des États-Unis. Lors d’une conférence de presse organisée deux jours plus tard, le gouverneur de l'État, Greg Abbott, a annoncé un bilan de 81 morts.
"Le bilan des morts s'est alourdi dimanche après-midi à 81 personnes dans six comtés du Hill Country."
"C'est une catastrophe comme l'on n'en a pas vu en 100 ans", a déclaré le président Donald Trump.
Dans le comté de Kerr, le plus touché du pays, le bilan fait état de 68 morts, dont 28 enfants. Le bilan risque encore de s’alourdir dans les prochains jours ont annoncé les autorités locales.
C'est également dans cette zone sinistrée que se trouve le Camp Mystic, un camp d’été chrétien pour jeunes filles de 8 à 17 ans. Le rassemblement a été frappé par des "crues soudaines" provoquant "une montée rapide du niveau de la rivière Guadalupe jusqu’à la hauteur d’un immeuble de deux étages", rapporte le Christian Post.
Sur les 750 enfants présents, dix jeunes filles restent encore introuvables, ainsi qu'une de leur monitrice, malgré la mobilisation des secours sur place. Le gouverneur Abbott a exprimé son soutien aux familles endeuillées, qualifiant ces intempéries de "catastrophe exceptionnelle".
Dans tout l'État, les pasteurs ont appelé à prier pour les familles endeuillées. À Dallas, l'église baptiste de Park City a partagé une vidéo sur Instagram dans laquelle elle donne des conseils aux parents et aux enfants qui sont "confrontés à des circonstances tragiques et très difficiles".
De son côté, le président américain Donald Trump a annoncé dimanche son intention de se rendre "probablement vendredi" au Texas, dévasté par ces inondations meurtrières et réfutant tout lien entre les coupures budgétaires dans les services météorologiques nationaux et le lourd bilan.
Mélanie Boukorras (avec AFP)