« Jésus vous souhaite la bienvenue à Hawkins » : L’enlèvement de la pancarte par la mairie sème la discorde

« Nous considérons cela comme un crime haineux de discrimination religieuse. »
L
e long de la route 80, les chrétiens d »Hawkins avaient posé sur leur terrain une pancarte à l’attention des touristes. Mais, de nuit, les employés municipaux viennent de la démonter. Sur la pancarte en question, un discours de bienvenue :
« Jésus vous souhaite la bienvenue à Hawkins. »
City Removes Church’s ‘Jesus Welcomes You’ Sign to Build Road https://t.co/LewIPSOf2b pic.twitter.com/j7FmW1cXtF
— Christian Headlines (@christianhlines) July 2, 2019
Mark McDonald, administrateur de l’église, exprime son incompréhension à Christian Headlines :
« Les employés de la ville ont détruit les biens de notre église, retiré nos croix et tout détruit. Nous considérons cela comme un crime haineux de discrimination religieuse mis en place par la ville. Nous avons suffisamment de documents pour le prouver. La ville a été avertie par nos avocats de ne pas la toucher et de ne pas la déranger. Il y a eu des réunions à huis clos, des dossiers fermés, beaucoup de choses qui ne vont pas. »
Le chef de la police, Manfred Gilow, estime que la pancarte, trop proche d’une intersection, gênait la visibilité :
« C’était un panneau sur Jésus, mais ça aurait été n’importe quel panneau. Cela n’a rien à voir avec ça. En tant que chef de la police ici, nous sommes juste ici pour maintenir la paix et nous ne faisons que réagir. »
Le maire, Tom Parkers, confirme cette position :
« Il ne s’agit absolument pas d’une affaire religieuse, en ce qui concerne la ville de Hawkins. Tout ce qui nous préoccupe, c’est de construire une entrée sécurisée sur la route 80 à partir de Blackburn Street. »
Mike Berry, chef de cabinet du First Liberty Institute, dénonce une persécution à l’égard des chrétiens :
« La Freedom from Religion Foundation vit dans le pays en essayant d’inciter les représentants du gouvernement à éliminer les symboles religieux de la place publique - ce que la Cour suprême des États-Unis a déclaré qu’il ne fallait pas faire. Il y a tout juste deux semaines, dans The American Legion v. American Humanist Association, la Cour a statué que les manifestations religieuses, même sur des terrains publics, sont présumément constitutionnelles. L’église peut certainement défendre une cause si la décision de la ville de retirer ce panneau provient d’une hostilité religieuse ou d’une fausse croyance selon laquelle les manifestations religieuses ne sont pas autorisées. »
M.C.
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