La malnutrition aigüe des enfants de moins de 5 ans atteint un « niveau sans précédent » au Burkina Faso

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« La pandémie de coronavirus a eu un impact brutal sur les ménages et leur capacité à subvenir aux besoins de base de leurs enfants. Les enfants paient le prix le plus élevé face à une triple crise: la sécurité, la santé et l’alimentation. »

Les derniers chiffres de l’UNICEF sont sans appel. Au Burkina-Faso, 535 000 enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aigüe. Parmi ce demi-million d’enfants en souffrance, 156 500 enfants sont en malnutrition « sévère ». Ils ont neuf fois plus de risques de mourir qu’un enfant bien nourri.

L’organisation cite la pandémie de coronavirus et son « impact brutal » sur ces populations.

« La pandémie de coronavirus a eu un impact brutal sur les ménages et leur capacité à subvenir aux besoins de base de leurs enfants. Les enfants paient le prix le plus élevé face à une triple crise: la sécurité, la santé et l’alimentation. »

Pour James Mugaju, représentant adjoint de l’UNICEF au Burkina Faso, le « déplacement des populations en raison de l’insécurité » est un des facteurs aggravants de cette situation nutritionnelle.

« Les facteurs aggravants à l’origine de la détérioration de la situation nutritionnelle des enfants sont principalement liés au déplacement des populations en raison de l’insécurité, d’un accès réduit aux moyens de subsistance et d’un accès réduit aux soins de santé et à la nutrition. »

L’UNICEF appelle à intensifier les efforts, car, comme le rappelle James Mugaju, « une bonne nutrition pour les enfants, dès leurs premiers jours et mois, les protège des maladies et des infections, et les aide à se rétablir lorsqu’ils tombent malades ».

M.C.

Crédit Image : Anton_Ivanov / Shutterstock.com


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