Les coureurs du Paris Église Tour se préparent à vivre "un moment fraternel"
Ce dimanche 18 mai, la deuxième édition de la course des églises sillonnera Paris, entre le parvis de la cathédrale Notre-Dame à l’église de la Madeleine, en passant par des hauts lieux comme la basilique de Montmartre. Trois coureurs témoignent de leurs attentes.
"Ça combine une dimension sportive, parisienne et missionnaire."
Depuis un mois, Pierre-Étienne s’entraîne pour participer au "Paris Eglises Tour" dimanche 18 mai, organisé par Holy Games. C’est un de ses amis qui lui a proposé et ce jeune cadre qui travaille à la Défense y voit d’abord "une occasion de se réapproprier la ville dans laquelle [il vit] et les églises du patrimoine parisien".
Habitant dans le XIe arrondissement depuis trois ans, il court les 10km entre Notre-Dame de Paris et l’église de la Madeleine pour la première fois.
"On voit souvent ces églises mais on ne rentre pas, on va mettre des noms sur des églises qu’on a l’habitude de voir."
Les coureurs passeront devant les emblématiques églises de Saint-Sulpice, de la Chapelle de la Médaille Miraculeuse ou encore des Missions Étrangères de Paris.
Âgée de 28 ans, Apolline n’est pas une habituée des courses sportives, mais a trouvé l’idée "géniale". "Je me suis inscrite avec des amis, ça va être une expérience collective, j’ai hâte de partager ce moment en plein cœur de Paris", assure-t-elle.
Les participants peuvent choisir entre 10km de course ou 5km de marche, un deuxième parcours qui part de Montmartre et se termine, lui aussi à la Madeleine. Une messe à 10h30 y sera célébrée pour tous les participants, et la jeune professionnelle du monde de la culture y voit un beau symbole de rassemblement.
"Ça va être un bel élan fraternel, cette course représente l’Église en mouvement, et nous porterons un témoignage pour les personnes qui vont croiser notre chemin."
Une démarche missionnaire au cœur de la motivation de Julien, aide de pharmacie de 34 ans qui participe pour la deuxième fois à la course, une manière de montrer qu’"être chrétien ce n’est pas seulement aller à l’église, ou seulement prier".
Runner chevronné, il participe à différentes courses au sein de la capitale, comme le 10 km Adidas. Mais le Paris Église Tour est "une course spéciale car axée sur la spiritualité".
"L’année dernière, des prêtres et des religieuses étaient bénévoles pour les ravitaillements", se souvient-il.
Lors de la première édition en 2024, le jeune homme avait couru en portant en prière la guérison du cancer du pancréas de sa marraine.
"Aujourd’hui, par la grâce de Dieu elle en est sortie, elle est en rémission et je veux dire merci au Seigneur de l’avoir sauvée, d’avoir trouvé une issue heureuse."
Plus de 3000 coureurs s’élanceront depuis le parvis de Notre-Dame ce dimanche, dans un esprit de solidarité et de fraternité.
Germain Gratien
