
Le mardi 1er septembre a eu lieu la Journée mondiale de la Prière pour la Sauvegarde de la Création. Instituée par le pape François en 2015, cette première journée ouvre le Temps de la Création célébré aux quatre coins du monde jusqu’au 4 octobre.
L’un des premiers mouvements environnementaux, le Jour de la Terre, fut lancé en 1970. Ce mouvement, devenu mondial, dénonçait les impacts nocifs du développement industriel sur la santé humaine. 50 ans plus tard, le « Jubilé pour la terre » est le thème choisi pour la célébration du Temps de la Création. Un thème repris par le pape François dans son message publié en huit langues à l’occasion de la Journée mondiale de la Prière pour la Sauvegarde de la Création.
Aujourd'hui a lieu la Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création. À partir de cette date, jusqu'au 4 octobre, nous célèbrerons avec nos frères chrétiens de différentes Églises et traditions le #JubilépourlaTerre. #TempsdelaCréation
— Pape François (@Pontifex_fr) September 1, 2020
Dans l’Ancien Testament, le jubilé se déroulait tous les 50 ans. C’était une année spéciale pour le peuple d’Israël où les dettes étaient effacées et les esclaves libérés. Chacun pouvait regagner sa famille et retrouver ses terres.
« Vous ferez de la cinquantième année une année sainte, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Ce sera pour vous le jubilé » (Lv 25, 10)
Cinq ans après la publication de son encyclique écologique Laudato si, le pape François invite toutes les communautés à vivre ce jubilé comme « un temps sacré pour se souvenir, revenir, se reposer, réparer et se réjouir ». L’occasion pour chaque habitant de cette « Maison commune » de repenser la relation des hommes entre eux et avec la terre, pour une justice écologique et sociale « réparatrice ».
Si l’état de la planète est au cœur des préoccupations du pape, son message est aussi un appel à défendre les plus démunis, puisqu’il réitère sa demande d’annuler la dette des pays les plus pauvres, comme c’était le cas dans sa bénédiction « Urbi et Orbi » de Pâques.
je renouvelle mon appel à effacer la dette des pays les plus fragiles à la lumière des graves impacts des crises sanitaires, sociales et économiques qu’ils doivent affronter suite au COVID-19.
C.P
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