
Un homme a agressé le prêtre et détruit l’autel de l'église Saint-Michel-Archange de Mieścisko en Pologne, le 12 septembre dernier. Ivre au moment des faits, il a plaidé coupable et risque jusqu’à cinq ans de prison.
Dans la soirée du 12 septembre, des fidèles de l’église Saint-Michel-Archange de Mieścisko en Pologne, assistaient à une messe quand un homme de 47 ans a fait irruption dans le bâtiment.
Torse nu, l’assaillant a détruit une croix avant de s’en prendre au prêtre. Il a arraché son micro, l’a poussé et insulté avant de lui ordonner de quitter les lieux. Des membres de l’église sont ensuite intervenus pour essayer de le calmer.
😱In Poland, a half-naked vandal wrecked a church and attacked a priest
— NEXTA (@nexta_tv) September 13, 2025
A 47-year-old man stormed into a service at St. Michael the Archangel Church in the small town of Mieścisko.
The aggressor demolished the altar, damaged a cross, and beat the priest in front of shocked… pic.twitter.com/SJkMswp8Ao
L’auteur des faits, Dominik Zieliński, était ivre selon le porte-parole adjoint de la police de Wągrowiec. Il est accusé d’avoir "perturbé la messe, violé l'inviolabilité d'un curé, endommagé un objet de culte et de vénération religieuse, et endommagé des biens de l'église", rapporte le média polonais TVP3. L’homme a plaidé coupable.
Dans un communiqué publié le lendemain de l’agression, le curé est revenu sur l’attaque et a invité les croyants à lui pardonner :
"Je pense que, tout comme moi, vous avez été peinés par ce qui s’est passé vendredi dernier dans votre église paroissiale. Liturgie interrompue, croix brisée, autel profané – des réalités qui ne devraient jamais avoir lieu. [...] Je vous demande aussi de prier pour notre frère qui – nous ne savons pas à quel point consciemment – a commis cet acte. [...] Pardonnez-lui et soutenez-le dans la découverte du chemin de la foi."
Le 15 septembre, le parquet a placé Dominik en détention provisoire pour trois mois. Ses délits sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison, selon la police.
Le site officiel de la paroisse diffusait en direct le culte au moment de l'agression. Depuis, la vidéo a été supprimée mais certaines parties circulent encore sur les réseaux sociaux.
Mélanie Boukorras