Pour Pâques, le gouvernement indonésien renforce la sécurité de la cathédrale de Jakarta

Le gouvernement indonésien examine les mesures de sécurité de Pâques à la cathédrale de Jakarta

À l'approche de Pâques, le gouvernement indonésien a renforcé les mesures de sécurité appliquées à la cathédrale de Jakarta, qui accueillera plusieurs services à l'occasion de Pâques.

En prévision de la fête de Pâques ce weekend, les mesures de sécurité vont être renforcées dans la cathédrale de Jakarta en Indonésie, selon l'Agence de Presse Indonésienne ANTARA.

Au moins 162 membres des forces armées et de la police seront déployés pour assurer la sécurité des fidèles pendant trois jours. Une opération de sécurisation de la zone autour de la cathédrale a également été effectuée.

"Nous avons assuré une coordination étroite pour garantir la sécurité pendant les célébrations de Pâques. Sur le terrain, nous avons constaté que toutes les mesures de sécurité étaient en place", a déclaré le ministre des Affaires politiques, juridiques et de sécurité, Hadi Tjahjanto lors d'une conférence de presse à la cathédrale.

"L'objectif est que les fidèles puissent célébrer en toute sécurité et en toute tranquillité d'esprit."

L'archevêque de Jakarta, le cardinal Ignatius Suharyo Hardjoatmodjo, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement et la police pour leur soutien. "Au nom des catholiques de Jakarta, je vous remercie de votre présence et de votre engagement envers la sécurité pendant cette période sacrée de Pâques", a-t-il déclaré.

Il a également encouragé les fidèles à profiter de cette occasion pour "renforcer leur spiritualité et contribuer au bien-être de la société".

L'Indonésie, où près de 35 millions de chrétiens pratiquent leur foi, est classée 42e dans l'Index Mondial de Persécution 2024 de l'ONG Portes Ouvertes. Selon l'organisation, "la persécution varie selon les régions, avec certaines, comme Sumatra occidental, Java occidental et Aceh, qui fondent leur culture sur la charia".

Depuis janvier dernier, les chrétiens d'Indonésie ont désormais le droit d'utiliser la terminologie indonésienne pour Jésus-Christ, Yesus Kristus. En effet, l'État ne contraint plus l'usage du terme arabe Isa al Masih pour désigner Jésus-Christ, une règle qui était en vigueur depuis 1953.

Salma El Monser

Crédit image : Shutterstock/ Fietter Chalim

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