Quelle est la plus grande bénédiction ? Donner ou recevoir ?

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Bonjour, mon ami(e). J’espère que tu vas bien. Je suis heureux de te retrouver aujourd’hui. Nous partageons un texte connu de l’apôtre Paul. Il se trouve dans Philippiens, au chapitre 4 et le verset 19 : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »

Ce texte nous parle bien sûr du fait que Dieu pourvoit à tous nos besoins. C’est ce que nous pouvons retenir dans une première lecture. Mais quand on lit dans le contexte, ce texte veut nous interpeler aussi sur le fait suivant : comment réagis-tu quand tu reçois le don ? Lorsque nous sommes nous-mêmes généreux envers les autres, nous sommes naturellement en bénédiction pour les autres.

Mais comment réagissons-nous lorsque c’est nous qui sommes l’objet de la bénédiction ? C’est-à-dire lorsque d’autres personnes pourvoient à nos besoins, le vivons-nous aussi comme une grande bénédiction ? Bien sûr, je veux dire par là que lorsque nous recevons ce dont nous avons besoin, nous sommes bénis.

Mais parfois, nous pouvons être gênés. Et l’apôtre Paul dit aux chrétiens de Philippe, de cette ville, il leur dit un peu plus haut, verset 17 : « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte. J’ai tout reçu et je suis dans l’abondance. J’ai été comblé de biens, recevant par Épaphrodite ce qui vient de vous, comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, qui lui est agréable. »

Et il conclut en disant : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins. » Il a reçu le don comme un parfum de bonne odeur et il dit aux Philippiens, finalement, ce n’est pas simplement votre soutien que je recherche - Les chrétiens de cette ville étaient fidèles pour soutenir le ministère de Paul et pourvoir à ses besoins - et finalement, Paul recherchait aussi à travers leur générosité, à les bénir.

C’est-à-dire que celui qui reçoit est autant béni que celui qui donne. Autrement dit, nous sommes autant bénis en donnant qu’en recevant. Donc lorsque nous donnons, nous le faisons avec joie. Mais lorsque nous recevons, recevons aussi avec joie. Je me souviens de ce pasteur étranger que j’avais invité dans mon Église, il y a quelques années, et qui nous a conduit vraiment dans un temps de révélations, un temps de bénédictions pour l’Église.

Bien sûr, nous avons pourvu à ses frais de voyage et nous l’avons béni avec l’Église pour son ministère ; et à son tour, il a voulu bénir l’Église. Nous étions alors dans la réflexion pour notre projet immobilier qui n’était pas encore réel, acté, c’était un projet mais ce n’était pas encore réalisé, et par la foi, il a fait une offrande à l’Église. C’était le premier don pour notre projet immobilier. Et j’ai eu du mal à l’accepter.

Je lui ai dit : « Non mais vous êtes venu nous bénir, je ne peux pas recevoir de vous un don, c’est à nous de vous donner ! » et il a dit : « Tu me prives d’une bénédiction si tu ne reçois pas ce don, car je le fais de bon cœur et je le fais pour l’œuvre de Dieu, et je veux bénir l’Église. Si tu ne le reçois pas, tu me prives de la bénédiction. »

Et j’ai appris, ce jour-là, en relisant ce texte de Philippiens et avec cette expérience, que nous sommes donc autant bénis en recevant qu’en donnant. C’était plus facile pour moi de bénir en donnant, mais c’était plus difficile de bénir mon prochain en le laissant me donner la part que Dieu voulait me donner.

Alors, mon ami(e), oui ! Apprenons à donner avec générosité, avec joie, apprenons aussi à recevoir avec joie.

Passe une bonne journée, que tu donnes ou que tu reçoives, aujourd’hui, sois béni(e).

Tony Tornatore


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