Une chrétienne empêche le viol de sa fille en Inde mais se fait égorger, trainer dans la jungle et jeter dans la rivière

Deux hindous exigeaient que Devi leur donne sa fille pour assouvir « leur plaisir sexuel ».
La semaine dernière, au milieu de la nuit, dans le village de Regadi, dans l’État de Jharkland en Inde, une mère de famille chrétienne, que l’on appellera Devi pour des raisons de sécurité, s’est faite égorger pour avoir tenté de protéger sa fille contre des hindous qui voulaient la violer pour la troisième fois.
Il était une heure du matin quand deux hindous se sont approchés de la fenêtre de la chambre où dormaient Devi et ses quatre enfants, âgés de 2 à 13 ans. Le père ne réside pas avec sa famille, mais dans l’État d’Odisha pour subvenir à leurs besoins. La mère est immédiatement sortie pour protéger sa fille.
Morning Star News révèle que la jeune fille avait déjà été violée trois fois par ces individus.
Devi est donc sortie à la rencontre de ces hommes pour les chasser. Mais devant son opposition, les hommes lui ont tranché la gorge. Sa fille, la voyant s’effondrer au sol, a couru se réfugier chez elle et s’enfermer.
Selon la police, les hommes ont ensuite trainé le corps de Devi dans la jungle. Ils ont mis son cadavre dans un sac et l’ont jeté dans la rivière. Son corps a été retrouvé le lendemain aux alentours de 14 heures par la police, qui précise qu’une autopsie est en cours.
Sa famille avait préféré taire les viols répétés, par « crainte des conséquences », selon le pasteur de la communauté, Jaymasih Nag, qui se dit « choqué » de ne pas avoir été informé de cette « expérience traumatisante ».
« Les deux suspects avaient violé la fille mineure de Devi à trois reprises auparavant, en plus de trois autres jeunes filles chrétiennes. Les quatre filles mineures appartiennent à mon église. »
Le pasteur continue :
« C’était déjà traumatisant pour Devi et sa fille que, tout comme les trois fois précédentes, la fille mineure puisse être enlevée n’importe où, n’importe quand et traînée dans un endroit isolé pour être violée, encore et encore. Depuis ce jour, Devi a commencé à recevoir des appels téléphoniques constants de ces hommes. Ils exigeaient qu’elle leur donne sa fille pour leur plaisir sexuel. »
Suite à l’assassinat de Devi, son mari et les parents chrétiens d’une autre victime de viol ont décidé de porter plainte. Deux suspects ont été arrêtés. Jaideep Toppo est le responsable du poste de police local. Il explique que les suspects ont avoué les trois viols de la fille de Devi et le viol de l’autre jeune fille, mais il ajoute que « les deux hommes sont arrêtés pour viol et non pour meurtre ».
Dans le village de Devi, vivent 25 familles, parmi lesquelles huit familles chrétiennes. Le pasteur affirme qu’il y a « une menace constante pour les croyants sous diverses formes ».
Un constat partagé par un autre leader chrétien, Sandeep Oraon, qui parle lui de « persécution croissante ».
« Cette ceinture de Jharkland a été témoin de la persécution croissante, et c’est très réel pour les chrétiens qui la vivent chaque jour. »
La famille de Devi a quitté son village et s’est retiré dans un lieu secret car leurs vies sont menacées.
M.C.