
« Je veux rappeler la mémoire d’Inès Nieves Sancho, 77 ans, éducatrice des filles pauvres depuis des dizaines d’années, tuée de manière barbare en Centrafrique, précisément dans le local où elle enseignait la couture à des jeunes filles, une femme qui en plus a donné sa vie pour Jésus au service des pauvres. »
Elle avait 77 ans et avait vécu 23 années au service des plus démunis en République Centrafricaine, soeur Inès Nieves Sancho, missionnaire franco-espagnole, a été assassinée dans la nuit du 19 au 20 mai. C’est dans le centre où elle enseignait la couture à des jeunes filles que son corps a été retrouvé, décapité.
Soeur Inès avait servi plusieurs années dans les quartiers défavorisés de Castres. Elle s’était engagée depuis 23 ans au Centrafrique, où elle visitait les malades de l’hôpital de Berbérati, enseignait la couture et était reconnue pour son engagement auprès de la population locale.
Inés Nieves Sancho era una misionera española que llevaba 26 años trabajando en República Centroafricana. Mientras dormía unos desgraciados la sacaron de su cama a la fuerza y la decapitaron. 26 años ayudando a los demás.
La vida es asquerosamente injusta.
Descanse en paz. pic.twitter.com/Vwp46XDjW8— Juanjo Gómez (@JuanjoGmez12) May 22, 2019
Aucune revendication n’a été exprimée à ce jour, mais pour un député local, ce meurtre pourrait être lié au trafic d’organes humains ou aux crimes rituels. Cette pratique, originaire du Cameroun, incite à pratiquer des sacrifices humains afin de s’attirer la fortune.
Le Pape lui rendait hommage mercredi :
« Je veux rappeler la mémoire d’Inès Nieves Sancho, 77 ans, éducatrice des filles pauvres depuis des dizaines d’années, tuée de manière barbare en Centrafrique, précisément dans le local où elle enseignait la couture à des jeunes filles, une femme qui en plus a donné sa vie pour Jésus au service des pauvres. »
M.C.