1400 Assemblées de Dieu, saisies ou démolies par le gouvernement cubain

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Ces dernières années, les violations des libertés religieuses et politiques ont considérablement augmenté à Cuba.

Les groupes religieux non officiels voient leurs demandes d’enregistrement ou de travaux d’églises régulièrement rejetées. Les citoyens cubains associés à des groupes religieux non enregistrés sont harcelés, menacés par des représentants du gouvernement, parfois même violentés ou emprisonnés.

Les autorités tentent de contrôler le plus possible les rassemblements religieux, mais également les groupes militant pour les droits de l’homme ou la démocratie. Les dirigeants sont souvent arrêtés et détenus arbitrairement pour les empêcher de participer aux réunions.

La constitution cubaine garantie pourtant une certaine liberté religieuse et d’opinion, mais celle-ci est limitée par le socialisme et le communisme qui ont préséance sur tous les autres droits.

Aucun recours n’est possible.Un rapport de Christian Solidarity Worldwide, indique que les associations et organisations religieuses sont strictement réglementées par le Bureau des Affaires Religieuses (ORA), organisme non gouvernemental du Comité Central du Parti Communiste.

Dans le cas de litige entre l’ORA et une organisation, aucun recours n’est possible. La répression devient donc de plus en plus grande, l’ORA se concentrant quasi-exclusivement sur le contrôle et la restriction des manifestations publiques et privées de la foi, au lieu de s’impliquer pour le respect et la protection du droit constitutionnel à la liberté religieuse.

La confiscation de 1400 lieux de cultes a été ordonnée.Un nouveau rapport de CSW mentionne également les évènements dramatiques subis par les Assemblées de Dieu (AOG) cubaines. Les autorités ont commencé la confiscation des 1 400 lieux de culte, dont la saisie avait été prononcée en 2015. Une centaine de ces églises seront détruites très prochainement.

Le rapport fait également mention de 1606 violations de la liberté religieuse entre janvier et juillet 2016, telles que la démolition et la confiscation des bâtiments d’églises, la destruction des biens de l’église, la détention arbitraire et d’autres formes de violence et de harcèlement des membres et des dirigeants, comme la saisie des biens personnels des chefs religieux.

Face à cette recrudescence de violence et de répression, Mervyn Thomas, directeur de CSW a déclaré:

« CSW est alarmé par l’escalade des violations à travers Cuba, mais humilié et inspiré par le courage et la persévérance des nombreuses communautés religieuses qui continuent à résister pacifiquement la pression du gouvernement. »

« Nous appelons la communauté internationale à être solidaires avec les citoyens cubains en faisant pression sur le gouvernement cubain afin de mettre un terme à la répression. »

La rédaction


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