« Les dérives chez les évangéliques restent très minoritaires » affirme finalement le cabinet de Gérald Darmanin

shutterstock_1172200861.jpg

Sur le plateau de Quotidien, l’émission de Yann Barthès du 4 février dernier, Azzeddine Ahmed-Chaouch a présenté un reportage dédié aux évangéliques de France et aux attaques dont ils ont été les victimes ces dernières semaines.

Pour introduire les évangéliques, le journaliste Azzeddine Ahmed-Chaouch déclare qu’ils ont « un côté cool » (Martin Luther King) et « un moins cool » (Donald Trump et Jair Bolsonaro).

« Il y a un côté cool avec Martin Luther King et un côté moins cool car on dit que ce sont eux qui ont fait gagner le président d’extrême droite Brésilien Jair Bolsonaro et ce sont eux qui auraient mis Donald Trump à la Maison Blanche. »

Il ajoute qu’ils sont aujourd’hui en pleine expansion en France, « on dit qu’une église ouvre tous les 9 jours » et « ils revendiquent 1 million de fidèles ». Il évoque ensuite les attaques du gouvernement envers les chrétiens évangéliques de ces dernières semaines.

Notamment, les fameux « certificats de virginité » demandés par les évangéliques d’après des propos Marlène Schiappa. Et plus récemment, la déclaration de Gérald Darmanin sur CNews, selon laquelle les évangéliques sont un « problème très important » en France.

Le journaliste est également allé à la rencontre de Thierry Le Gall, directeur du service pastoral du Conseil national des évangéliques de France (CNEF) auprès des parlementaires. « Alors c’est vous les très dangereux ? » ironise Azzeddine Ahmed-Chaouch à son arrivée.

Il a ensuite accompagné Thierry Le Gall au Sénat alors que celui-ci s’y rendait pour être auditionné, dans le contexte de la loi « pour conforter les principes de la République ».

Pour conclure ce reportage, le journaliste rapporte que finalement le « ministère de l’Intérieur rétro-pédale un petit peu » quant à ses précédentes déclarations, puisque son cabinet a indiqué « que les dérives chez les évangéliques restaient très minoritaires ».

Une déclaration qui a suscité la réaction du CNEF sur Twitter. L’organisation se réjouit de ce « rétro-pédalage », qu’elle associe à deux échanges téléphoniques que le directeur général du CNEF a eus, d’abord avec le bureau central des cultes, puis avec un conseiller du ministre d’après des précisions de Romain Choisnet.

Camille Westphal Perrier


Articles récents >

Résumé des actualités du 3 mai 2024

outlined-grey clock icon

Les nouvelles récentes >