Résister à l’oubli face aux crises, c’est l’un des enjeux du collectif ASAH qui rassemble des ONG et des associations chrétiennes

Alors que des crises majeures ne cessent de se succéder, il est difficile de tout suivre. Un peu comme on le ferait à la télé, nous avons tendance à zapper de crises en crises et oublier la crise précédente même si elle n’est pas terminée. Aider les plus démunis, les personnes les plus touchées par des catastrophes naturelles, des guerres ou des famines, demande de la persévérance et de la concentration !

Le collectif ASAH rassemble des ONG et des associations chrétiennes qui travaillent avec persévérance dans un ou plusieurs projets humanitaires, pour porter secours et défendre des causes au sein de villages comme auprès de plusieurs pays.

Leur défi ? Persévérer, apporter une aide efficace et résister à l’oubli.

Les membres du collectif travaillent sans relâche afin de nous sensibiliser et nous aider à garder en tête les défis de ce monde.

L’invitation de ce jour est simple mais importante : résister à l’oubli, rester informé et soutenir.

Le soutien auprès d’une association prend de multiples formes : il y a la prière, les mots d’encouragements, le partage des actualités sur les réseaux sociaux, le bénévolat, le don...

Pour en citer seulement quelques unes, voici des crises dont on parle peu mais si réelles et terribles :

Le Liban :

« Au Liban, le secteur de la santé est sur le point de s’effondrer alors que les besoins en services de santé augmentent considérablement. Au sein d’une population à court d’argent, le système de santé libanais continue de se désintégrer rapidement alors que le pays est aux prises d’une des pires crises économiques au monde. » Medair

L’Arménie :

« Jamais depuis très longtemps, notre peuple n’a vécu avec autant d’insécurité et d’incertitudes quant à son présent et à son avenir. J’ai rencontré une population déprimée, angoissée, qui ne sait plus d’où viendra son secours. » Espoir pour l’Arménie

La RDC :

« La République démocratique du Congo est en proie à une terreur constante. Des millions de personnes vivent cette insécurité au quotidien. Elles doivent tout abandonner pour sauver leur vie, parfois plusieurs fois de suite. La RDC compte près de 6 millions de déplacés. Il s’agit d’une des crises les plus complexes du monde. » Medair

Haïti :

« Après la violence des gangs et la corruption, après les hausses de prix de l’essence annoncées par un gouvernement désespérément en quête d’autonomie financière, et les manifestations qui ont suivi ; après les pénuries, les blocages de dépôts de carburant, les écoles et les hôpitaux fermés, voici le choléra. Et Haïti appelle à une aide extérieure. Mais ce dont le pays a besoin avant tout, c’est d’un soutien pour garantir une véritable indépendance. » DEFAP

Martin Luther King, lors de sa remise du prix Nobel de la paix en 1964, a déclaré :

« Aujourd’hui, dans la nuit du monde et dans l’espérance, j’affirme ma foi dans l’avenir de l’humanité. Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure. Je refuse de partager l’avis de ceux qui prétendent l’homme à ce point captif de la nuit, que l’aurore de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité. Je crois que la vérité et l’amour, sans conditions, auront le dernier mot effectivement. La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que la mort. Je crois fermement qu’il reste l’espoir d’un matin radieux, je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi. Chaque homme pourra s’asseoir sous son figuier, dans sa vigne, et plus personne n’aura plus de raison d’avoir peur. »

C’est animé de cette espérance chrétienne que les associations et ONG membres du collectif courent ce marathon de la solidarité internationale et refusent d’oublier. Voulez-vous répondre à cet appel à votre tour ?

Il est bien sûr impossible d’être mobilisé dans toutes les associations. Le collectif ASAH vous encourage à discerner la cause, le pays qui vous tient à cœur, et à apporter votre soutien. Concentrer son aide n’empêche pas de penser aux autres crises, c’est l’avantage de la prière et c’est cela de ne pas oublier !

Amélie Roumeas, Coordinatrice du collectif ASAH

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