Un pasteur raconte comment Dieu a effacé la honte qui le poursuivait depuis son enfance

shutterstock_1907848690.jpg

« Rich, tu n’es pas ton compte bancaire. Tu n’es pas ta pauvreté ou ta richesse financière. Tu es aimé. Tu es précieux. Tu es à moi. »

Rich Villodas est pasteur de la New Life Fellowship, dans le Queens. Pour Christianity Today, il revient sur un épisode douloureux de son enfance qui a eu des répercussions des années durant. Il explique surtout comment Dieu a levé le fardeau de la honte qu’il portait depuis 30 ans.

Rich explique avoir grandi dans une famille aimante et joyeuse, mais dans une situation de précarité financière. A l’époque, le gouvernement aidait sa famille en lui donnant des coupons alimentaires.

Alors qu’il a une douzaine d’années, il part avec un de ces coupons acheter du pain et des œufs dans l’épicerie du quartier. Et le caissier va lui infliger un moment de honte.

« ​​Au moment de payer, j’ai sorti nos timbres et les ai placés sur le comptoir. Pour une raison quelconque, le caissier m’a regardé et a commencé à faire remarquer à haute voix à la poignée d’autres personnes dans le magasin que je ne payais pas en espèces. Il s’est moqué de mon paiement et j’ai entendu des ricanements derrière moi. J’étais embarrassé. Honteux. »

Depuis, ce jour, quand il doit aller faire des courses avec des coupons alimentaires, le jeune Rich s’assure qu’il n’y ait personne dans le magasin.

« Trois décennies plus tard, je portais toujours ce fardeau », poursuit-il.

Et cette réalité va venir le frapper durement lorsque, pendant la pandémie, la ville de New York va offrir à toutes les familles une carte permettant de régler 400 dollars de courses alimentaires. « Notre famille n’avait pas besoin de fonds supplémentaires, mais nous étions reconnaissants de les avoir », explique Rich.

« Peu de temps après l’arrivée de la carte, je suis allé au supermarché. Lorsque la caissière a indiqué le montant de mes achats, j’ai sorti la carte émise par le gouvernement. Mais dès que je l’ai fait, j’ai remarqué que mes mains tremblaient et que mes yeux détournaient le regard de la caissière. J’ai payé aussi vite que possible, j’ai attrapé mes courses et je suis sorti du supermarché. »

Rich comprend alors qu’il portait toujours le fardeau de la honte qu’il avait vécue dans son enfance.

« Quand je suis monté dans ma voiture, j’ai fait une pause et j’ai réalisé que quelque chose au plus profond de moi avait été touché. La honte latente que j’avais ressentie dans cette épicerie il y a tant d’années avait refait surface. »

De retour chez lui, Rich va examiner cette honte et va prier. Et la, il va entendre Dieu lui dire :

« Rich, tu n’es pas ton compte bancaire. Tu n’es pas ta pauvreté ou ta richesse financière. Tu es aimé. Tu es précieux. Tu es à moi. »

Et ce sont ces mots qui ont effacé sa honte.

M.C.


Articles récents >

Aide à mourir : les cultes disent leurs "inquiétudes"

outlined-grey clock icon

Les nouvelles récentes >