Conférence sur la liberté religieuse à Londres : Les pays participants dénoncent les violences faites aux femmes issues des minorités

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Des ministres de 50 pays du monde entier, ainsi que des chefs religieux et des militants pour la liberté religieuse sont réunis à Londres cette semaine pour une conférence sur la liberté religieuse. Lors de ce rassemblement, ils ont signé une déclaration sur l’égalité des sexes qui met en lumière les violences sexuelles et sexistes subies par les femmes et les filles issues de minorités dans de nombreux pays. 

Des ministres de gouvernement, des chefs religieux et des militants pour la liberté religieuse de 50 pays du monde entier sont réunis à Londres mardi et mercredi pour échanger sur la liberté de religion et de conviction (appelé FoRB en anglais, il s’agit de l’acronyme de « freedom of religion or belief » ).

L’enjeu de cette rencontre est de trouver des solutions pour protéger et maintenir cette liberté alors que dans de nombreux pays du monde, les croyants, notamment les chrétiens, subissent de graves persécutions.

Christian Today rapporte qu’une déclaration sur l’égalité des sexes a été signée par les représentants de 18 pays, dont le Royaume-Unis, à cette occasion.

Cette déclaration soutient que des millions de femmes et de filles subissent « la discrimination, l’inégalité et la violence en raison à la fois de leur religion ou de leurs convictions et de leur sexe, que ce soit aux mains d’acteurs étatiques ou non étatiques ».

« Les femmes appartenant à des minorités religieuses ou de conviction et à des communautés autochtones, des femmes athées ou humanistes, et des femmes dont les convictions diffèrent par ailleurs de celles de la majorité, peuvent être vulnérables ou dans des situations vulnérables », indique encore le communiqué.

Cette déclaration vise également à faire progresser l’accès à l’avortement et affirme que les lois restreignant « la jouissance pleine et égale des femmes et des filles de tous les droits humains, y compris la santé et les droits sexuels et reproductifs, l’autonomie corporelle et d’autres lois qui justifient, tolèrent ou renforcent la violence, la discrimination ou les inégalités fondées sur la religion, les convictions ou le sexe doivent être abrogées ».

Les nations signataires s’engagent à promouvoir le « rôle important » des chefs religieux dans la lutte contre la violence sexuelle et sexiste dans les zones de conflit et à résoudre le problème de la stigmatisation auquel sont confrontés les victimes de tels abus.

D’autres déclarations ont été signées au cours de cette rencontre, notamment un texte qui dénonce l’utilisation de la technologie numérique pour persécuter les minorités religieuses.

Camille Westphal Perrier

Crédit image : Shutterstock.com / arindambanerjee

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