Huma Younus, enlevée et mariée de force à 14 ans, est enceinte et retenue contre son gré par son ravisseur au Pakistan
Huma Younus a pu entrer en contact avec ses parents et leur a annoncé sa grossesse et sa captivité.
Huma Younus, jeune adolescente chrétienne, a été enlevée, convertie à l’islam et mariée de force au Pakistan le 10 octobre dernier, alors qu’elle n’avait que 14 ans. En février, la justice pakistanaise a décidé que son mariage avec Abdul, l’adulte qui l’a kidnappée, était légal.
Son avocate, Tabassum Yousaf, a fait part de la situation actuelle de Huma Younus, désormais âgée de 15 ans, dans une interview à Aide à l’Église en Détresse. Huma a pu appeler ses parents et leur apprendre sa grossesse, liée aux « sévices sexuels » qu’elle a subis. Elle est retenue contre son gré dans une pièce de la maison de son ravisseur.
#PAKISTAN Enlèvement de la jeune catholique #HumaYounus - L'avocate confie à l'AED : «Huma est tombée enceinte suite à des sévices sexuels et elle n'est pas autorisée à sortir ». https://t.co/Hg8zjys2DA pic.twitter.com/GyiaTVK0Ks
— AED (@AEDenFrance) July 10, 2020
« Huma a appelé ses parents et les a informés qu’elle était tombée enceinte à cause de sévices sexuels qu’elle a subis. Suite à la demande de son père de quitter la maison du kidnappeur pour rentrer chez elle, la mineure a répondu qu’elle n’était pas autorisée à sortir et que sa vie devenait de plus en plus difficile car elle était enfermée dans une seule pièce. »
Abdul Jabbar continue de menacer ses parents, par le biais de son frère Mukhtiar.
« Ce dernier a appelé les parents de Huma par visioconférence et, en leur montrant ses armes, les a menacés en disant qu’il les tuerait s’ils tentaient de retrouver leur fille. Mukhtiar a même ajouté, par messages audio, que si tous les chrétiens se réunissaient pour récupérer Huma, il tuerait à la fois les parents et tous ceux qui voudraient aider ces derniers. »
Une nouvelle audience devait avoir lieu hier auprès du tribunal de première instance, suite à l’appel déposé par les parents de la jeune fille. Une autre audience sera fixée auprès de la Haute Cour du Sindh, qui est pour le moment toujours fermée à cause de la pandémie de coronavirus.
M.C.
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