« Pour la première fois je me raccrochais à Dieu, comme un Père » : Une mère apprend que son fœtus n’a ni poumon, ni trachée

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« Les médecins nous avaient dit que si elle pleurait, ils sauraient qu’elle avait une petite quantité de poumons et qu’ils lui donneraient une chance. Si elle ne pleurait pas, alors ils nous la donneraient et la laisseraient mourir dans nos bras. »

Andrew et Pauline forment tous deux un couple chrétien. Déjà parents de 3 enfants, ils travaillent au Chili quand ils apprennent que Pauline est à nouveau enceinte. Mais l’échographie des 18 semaines révèle une tache blanche sur la poitrine du fœtus. Le couple décide alors de retourner en Australie.

Pauline raconte son témoignage auprès de Eternity News.

« En Australie, nous sommes allés voir des obstétriciens. Ils ont dit qu’il y avait une grosse tumeur là où ses poumons devraient être. C’était vraiment mauvais. Elle n’avait ni poumons ni trachée. Pour moi, c’était comme un carrefour. J’avais besoin de demander quelque chose à Dieu. »

Pourtant, à cette époque, Pauline ne se sent pas légitime pour demander quelque chose à Dieu.

« Je savais que Jésus était mon Seigneur, mais je ne sentais pas que Dieu était mon Père. Je savais que la Bible dit que Dieu est notre Père aimant, mais je ne le ressentais pas dans mon cœur. Je ne me sentais pas capable de lui demander quoi que ce soit. Je savais qu’Il m’avait choisie, mais qui étais-je pour venir devant Lui ? »

L’obstétricien conseille l’interruption de grossesse, ce que Pauline et Andrew refusent, affirmant que la Bible parle « du souffle de vie ».

« J’ai tellement pleuré. Finalement, nous avons commencé à prier pour que Dieu fasse sa volonté. Si c’était sa volonté de donner des poumons et la vie à notre bébé, alors faites-le. Si c’était sa volonté de la ramener à la maison et de lui épargner la douleur et la souffrance de ce monde, alors s’il vous plaît, faites-le. Chaque matin, je me réveillais et je priais pour un miracle, me tenant face au soleil et remerciant Dieu pour sa grâce. Chaque soir, cependant, j’allais me coucher en pensant à ses funérailles. »

L’heure de l’accouchement arrive.

« Les médecins nous avaient dit que si elle pleurait, ils sauraient qu’elle avait une petite quantité de poumons et qu’ils lui donneraient une chance. Si elle ne pleurait pas, alors ils nous la donneraient et la laisseraient mourir dans nos bras. »

Mais elle a pleuré.

« C’était un petit cri, comme un chaton. Ils l’ont enveloppée et emmenée. Abi était vivant. C’était un miracle. »

Elle a subi deux grosses interventions chirurgicales et une période où elle a frôlé la mort. Des temps où Pauline a crié à Dieu.

« S’il te plaît, ne me lâche pas. C’était la première fois que je me raccrochais à Dieu, comme un Père. »

Ce bébé a désormais cinq ans. Cinq années au cours desquelles Pauline a fait confiance à Dieu.

« Pendant tout ce temps, Dieu nous a soutenus. Plus encore que le miracle de sa vie et de sa naissance, il nous a soutenus tout au long de l’année de vomissements et d’être si près de la mort. »

M.C


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