CPDH : "L'Église peut-elle encore aujourd'hui qualifier de péché, ce que le gouvernement ou la loi admettent comme acceptable ou même recommandable ?"

CPDH L'Église peut-elle encore aujourd'hui qualifier de péché, ce que le gouvernement ou la loi admettent comme acceptable ou même recommandable ?"

Dans une récente publication sur X, le Comité protestants évangélique pour la dignité humaine (CPDH) questionne les limites de la liberté d'expression en France. Alors qu'un prêtre a récemment été épinglé par la ministre Aurore Bergé pour avoir qualifié l’homosexualité de péché, l'organisation évangélique s'inquiète. 

"La liberté d’expression des chrétiens serait-elle menacée ? L'Église peut-elle encore aujourd'hui qualifier de péché, ce que le gouvernement ou la loi admettent comme acceptable ou même recommandable ?" s'est interrogé le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine (CPDH) sur X le 4 avril dernier en partageant un article du blog catholique Le Salon Beige.

Dans cet article, le site d'opinion évoquait la situation de l’abbé Matthieu Raffray. Un prêtre traditionaliste, docteur en philosophie, célèbre sur les réseaux sociaux dont les propos sur l'homosexualité ont choqué la ministre chargée de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé. Dans une vidéo postée sur son compte Instagram en mars dernier, l'abbé avait qualifié l'homosexualité de "péché" et de "vice".

Des termes jugés "insupportables" par la ministre qui a signalé le contenu de l'abbé Raffray auprès de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), en vue de saisir le procureur de la République. "Je ne laisserai rien passer face à la haine, quelle qu’elle soit", a affirmé Aurore Bergé.

Camille Westphal

Crédit image : Capture d'écran compte Instagram de l'abbé Raffray

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